Extractions: Le développement récent de la recherche en histoire des sciences a montré que les périodisations inspirées par l'histoire politique sont loin d'être satisfaisantes. Ainsi la notion de sciences médiévales, et notamment des mathématiques médiévales différentes des sciences classiques, apparaît inadéquate pour décrire les faits de ces disciplines. D'autre part, les recherches les plus avancées en histoire des sciences arabes ont mieux montré l'aspect international, pourrait-on dire aujourd'hui, de celles-ci, tant par leurs sources que par leurs prolongements. Les sources sont grecques, syriaques, sanscrites et persanes, les prolongements sont latins, hébraïques, italiens, sanscrits et chinois. Ce séminaire a ainsi pour vocation d'ouvrir la voie à une compréhension de l'histoire de la science classique, du IXe au XVIIe siècle. Il a trouvé son équilibre dans l'organisation d'exposés portant sur les spécialités aussi bien que sur les méthodes et les aspects institutionnels. Ces rencontres sont en fait de petits colloques, auxquels participent les chercheurs du Centre, ainsi que leurs collègues du CNRS et de l'Université, mais aussi des visiteurs étrangers. L'orientation en est souvent thématique et comparative. Une partie des travaux exposés dans ce cadre est publiée régulièrement dans Oriens-Occidens.