Best Sellers Les marques Catalogueonline Adresses ... EPHJ Catalogueonline Revue de Presse En 2015, restera-t-il encore des horlogers suisses ? En trente ans, la Suisse a perdu 1000 entreprises horlogères. Ces derniers mois se sont encore révélés difficiles pour la branche. Baisse des ventes et scandales, rien ne lui aura été épargné. Mais les manufactures gardent le moral. Certains parlent ouvertement de crise. D'autres de ralentissement. Quelle que soit la formule, le monde de l'horlogerie ne peut cacher qu'il a réellement souffert en 2003. Seules les grandes marques, comme Girard-Perregaux, Patek Philippe, Chopard ou encore Audemars Piguet, s'en sortent, même si elles ont enregistré, au début de cette année 2003, une légère diminution de leurs chiffres d'affaires. En d'autres termes, l'horlogerie de prestige continue à bien se porter. Ce qui tend à confirmer que, en période difficile, les clients ont tendance à se projeter dans ce que l'on peut qualifier de valeurs refuge. S'il est encore trop tôt pour tirer un bilan de l'année horlogère 2003, le secteur ne peut éviter de se questionner, notamment sur son mode de fonctionnement et ses moyens de production, d'autant que les coûts de fabrication ne cessent d'augmenter. Regard sur l'avenir par quatre patrons de manufactures horlogères de luxe: Luigi Macaluso pour Girard-Perregaux, Philippe Stern pour Patek Philippe, Karl-Friedrich Scheufele pour Chopard et Georges-Henri Meylan pour Audemars Piguet. LE « SWISS MADE », UNE UTOPIE ? | |
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